La start-up vaudoise Wearin’ co-développe un gilet connecté avec la gendarmerie française
Les forces de l’ordre françaises vont bénéficier d'une sécurité accrue avec le nouveau gilet IA et IoT de la start-up romande Wearin’, développé en partenariat avec la Direction générale de la gendarmerie nationale française.
Après les convoyeurs de fonds valaisans ou encore les employés de la firme genevoise PRO BETON, les gilets connectés de Wearin’ viennent renforcer la sécurité des gendarmes. Cette spin-off de l’entreprise vaudoise Fischer Connectors a dévoilé un nouveau modèle équipé de sa technologie, développé en partenariat avec la Direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) française.
Ce gilet exploitant l’IA et l’IoT se fixe sur le gilet pare-balles et est capable de transmettre des alertes et la géolocalisation des personnes qui le portent. Une alerte se déclenche automatiquement, ou manuellement via un bouton SOS, en cas de détection de situations telles qu'une perte de verticalité ou un impact de balle. Doté d'une batterie haute performance garantissant une autonomie de huit heures, le dispositif est intégré de manière ergonomique dans le gilet et inclut des fibres lumineuses pour améliorer la visibilité nocturne des agents, est-il précisé dans le communiqué de la start-up romande.
La solution Wearin’ X DGGN Smart Tactical Vest est conçue pour être ouverte et modulaire, favorisant l'interopérabilité avec les systèmes actuels et futurs, et répondant ainsi aux besoins variés des forces de l'ordre. «C’est le terrain qui commande dans ce type d’innovation appliquée,» affirme Jonathan Brossard, Directeur de Wearin’ et CEO du groupe Conextivity. Ce partenariat, soutenu par l’Agence de l’innovation de défense et le Service de la transformation de la Gendarmerie nationale, promet d'améliorer significativement les capacités opérationnelles et la sécurité des forces de l'ordre, avec des tests prévus tout au long de 2024.