Les influenceurs virtuels qui gagnent un meilleur salaire que les Suisses

Avec leurs styles impeccables et leurs partenariats avec des marques de luxe, les influenceurs virtuels ressemblent de plus en plus à leurs homologues faits de chair et d’os. Ces personnalités fictives, simulations digitales générées par ordinateur, gagnent pour certains plusieurs millions de francs par année. À l’aide d’un outil développé par MarketingHub et qui estime les revenus générés par des publications sponsorisées sur Instagram, le média OnBuy a dressé un tableau des influenceurs virtuels les mieux rémunérés.

Revenus en francs suisses des influenceurs virtuels les mieux rémunérés sur Instagram

(Sources: Influencer Marketing Hub et OFS pour le salaire médian en Suisse)

À la première place, on retrouve Lil Miquela et ses plus de 10 millions de francs revenus annuels. Créée en 2016, cette jeune Américaine de 19 ans qui compte près de 2,5 millions d’abonnées sur Instagram possède sa marque de vêtement et de bijoux, a posé pour plusieurs médias prestigieux (New York Times Magasine, Elle) et a même sorti un album de musique. En deuxième place, on retrouve Noonoouri, conçue pour sensibiliser la population sur des thèmes comme l’écologie et l’égalité. Surtout, cette égérie virtuelle allemande aux yeux de biche pose pour des marques telles que Dior ou Givenchy, ce qui lui permetrait de gagner plus de 2,5 millions de francs par années. L’influenceuse virtuelle japonaise Imma clôt le podium avec ses publications orientées sur la culture, le cinéma et l’art, qui lui rapportent un peu moins de 600’000 francs par année.

Depuis l’arrivée de Lil Miquela sur Instagram, la tendance aux avatars virtuels n’a cessé de prendre de l’ampleur. Il faut dire que ces influenceurs virtuels présentent plusieurs avantages sur leurs concurrents humains, comme une docilité totale, une apparence modulable ou encore l’économie de certains frais (logement, nourriture, salaire).