Son, image et slide

Klewel lance la version 1.0 de sa solution Triskel

| Mise à jour

Après deux ans de rodage de la version bêta, la start-up de Martigny Klewel lance la version définitive de sa solution de webcasting Triskel et espère conquérir le monde entier.

L'ordinateur portable permet de synchroniser son, vidéo et image. (Quelle: Klewel SA.)
L'ordinateur portable permet de synchroniser son, vidéo et image. (Quelle: Klewel SA.)

Klewel développe, depuis 2007, une solution de webcasting, incluant la vidéo, le son et les diapositives projetées lors d’une conférence, d’un séminaire ou d’un événement. L’ensemble de la conférence est ensuite diffusé sur la plateforme de Klewel, de manière privée ou publique. Le produit, Triskel, se présente sous forme de valise transportable sur chaque événement. Le hardware est un produit allemand, la start-up a développé le logiciel qui permet de synchroniser les contenus. Sur la plateforme, le client peut éditer sa conférence, retirer ou ajouter des slides, les faire apparaître au moment où le conférencier évoque un sujet.

En septembre 2011, la start-up de Martigny lançait sa version bêta. «Jusqu’à maintenant, nous étions actifs en tant que prestataires de service, nous allions sur l’événement avec notre matériel, pour l’enregistrement, explique Maël Guillemot, fondateur et CEO de Klewel, à notre rédaction. Avec la version définitive, le but est que les agences audiovisuelles acquièrent notre solution pour la déployer chez leurs propres clients.» Cela démultiplierait les possibilités, car le nombre de valises transportables augmenterait en conséquent.

L’entreprise souhaite s’ouvrir de «nouvelles portes», grâce à ce lancement, et s’établir sur le marché mondial, en commençant par l’Europe. Avec un client comme Nestlé, les cinq employés ont déjà eu l’occasion de déployer leur solution à beaucoup d’endroits, agrandissant à chaque fois leur réseau.

Pour l’instant, Klewel compte financer le développement de ses ventes avec les ressources accumulées grâce à son activité de prestataire de service. Mais Maël Guillemot n’exclut pas une levée de fonds, plus tard, pour aller toucher des entreprises audiovisuelles de plus grande taille.

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