L’Hôpital de Bâle renonce à un nouveau système clinique
Face à un candidat unique et des coûts jugés excessifs, l’hôpital universitaire de Bâle a annulé l’acquisition d’un nouveau système clinique. En parallèle, un contrat de gré à gré a été signé avec Swisscom pour une nouvelle plateforme de données.
L'hôpital universitaire de Bâle (USB) a interrompu le processus d'acquisition d’un nouveau système d’information clinique, indique le site spécialisé Inside-IT, qui rapporte les propos du responsable de la communication de l'établissement de santé. Suite à l'appel d'offres, un seul prestataire s'est manifesté. Ce dernier répondait à tous les critères requis. Mais l'hôpital bâlois s'est finalement rendu compte que le système en question «n'aurait pas apporté la valeur ajoutée souhaitée pour justifier les coûts d'investissement considérables». Cette décision a été prise à l’issue de l’évaluation de l’offre et de plusieurs tests, un an après le lancement de la procédure.
Pas de projet de passer à Epic
L'USB utilise actuellement le système d'information clinique de Meona, dont les jours sont comptés. Rachetés par le fonds d'investissement Trill Impact, l'éditeur et ses logiciels seront fusionnés avec i-SOLUTIONS. Selon Inside-IT, l'hôpital bâlois entend néanmoins continuer à utiliser Meona pendant plusieurs années (maximum cinq). L'hôpital n'envisage pas d'attribuer le contrat de gré à gré, ni de passer à Epic. Pour rappel, le fournisseur américain suscite des débats en Suisse. Alors que l'appel d'offres du CHUV a été suspendu suite à un recours pointant du doigt des exigences apparemment taillées sur mesure pour la solution de l'éditeur américain, des parlementaires sont intervenus au sujet du futur choix du système de l'Hôpital universitaire de Zurich (USZ).
Contrat de gré à gré avec Swisscom
L’USB a également exploré l’acquisition d’une nouvelle plateforme pour gérer, stocker et échanger des données selon le standard OpenEHR. La procédure initiée dans le cadre du même appel d’offres que pour le système clinique a toutefois été interrompue en avril dernier, faute de candidats répondant aux exigences, notamment techniques. En septembre, l'hôpital bâlois a finalement conclu un contrat de gré à gré avec Swisscom Digital Technology, pour 16,6 millions de francs. Cette plateforme de données sera intégrée au système de Meona existant.
