Recherche et innovation

L’Empa va ériger une volière pour tester les drones à l’extérieur

L’Empa annonce le projet de construction d’un espace externe pour tester des drones, qui sera érigé au sommet de son centre de recherche et d'innovation. Cette sorte de volière servira de terrain d'essai pour trois domaines d'étude.

Le DroneHub de l’Empa peut atteindre une hauteur de 11 mètres. (Source: Empa)
Le DroneHub de l’Empa peut atteindre une hauteur de 11 mètres. (Source: Empa)

L’Empa, le laboratoire fédéral d'essai des matériaux et de recherche, va entreprendre la construction d’une nouvelle structure spécifiquement pensée pour mener des recherches sur le drone. Le DroneHub sera érigé au sommet du centre de recherche et d'innovation NEST, sur le site de l'Empa à Dübendorf. Contrairement aux arènes de test existantes, il s’agira d’un espace comparable à une volière et permettra de faire des recherches dans un environnement extérieur. La structure évoque une grande cage, soutenue par de grands tubes, qui peut atteindre une hauteur de 11 mètres. La surface au sol  sera de 90 mètres carrés.  

«Avec le 'DroneHub' au NEST, nous voulons notamment mieux comprendre les besoins de l'industrie et les intégrer dans notre recherche», explique Mirko Kovac, directeur du laboratoire de recherche de l'Empa Sustainability Robotics et directeur de l'Aerial Robotics Lab à l'Imperial College London. 

Le DroneHub servira de terrain d'essai pour trois domaines d'étude. Premièrement, une façade spéciale permettra de tester des drones capables de vérifier et de réparer des surfaces verticales, notamment via des techniques d’impression 3D l'impression 3D. 

Deuxièmement, une partie de la volière sera dévolue à des simulations d’écosystèmes où des drones peuvent déployer des capteurs à des endroits spécifiques et collecter ensuite des données. 

Le DroneHub sera complété par de nouvelles interfaces avec le monde extérieur afin de répondre aux besoins d’un  troisième domaine de recherche. «Si nous imaginons un avenir dans lequel les drones seront intégrés de manière naturelle dans le quotidien urbain et où les robots et les humains coexisteront, nous avons besoin pour cela de règles et de normes technologiques», explique Mirko Kovac.

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