Le puissant groupe d'utilisateurs SAP germanophones veut plus de capacités d'intégration
Les membres du puissant groupe d'utilisateurs SAP germanophones (DSAG) désirent des capacités d'intégration étendues et appellent l’éditeur à proposer davantage de possibilités d’interconnexion avec les plateformes concurrentes.
Quelques jours après la convention annuelle du Club des utilisateurs SAP francophones (USF), c’est au tour du puissant groupe d'utilisateurs SAP germanophones (DSAG) de tenir sa conférence annuelle. Le DSAG publie dans ce cadre les résultats d’une enquête en ligne conduite cet été auprès de ses membres. Résultats qui nourrissent les revendications du DSAG, qui appelle SAP à fournir des solutions basées sur des modèles de données standardisés, avec des capacités d'intégration étendues. Si près de la moitié des entreprises interrogées font appel au cloud pour les processus de marketing et de vente, neuf sur dix ont conservé on-premise les processus ERP de base. Président du DSAG, Marco Lenck souligne ainsi: «Nous avons besoin de moins de développements dans le cloud […], les fonctions des applications centrales doivent rester intégrées.»
Les membres du DSAG ne s’appuient pas uniquement sur la plateforme cloud de SAP. Bien qu’une majorité trouve SAP Cloud Platform adéquate pour leur transformation numérique, une sur deux en pense de même à propos d’Azure et un tiers au sujet d’AWS. Dès lors, SAP devrait davantage ouvrir ses solutions aux autres écosystèmes: «Les processus numériques ont besoin de normes indépendantes et interopérables», explique le président du DSAG. SAP en a visiblement déjà conscience, l’éditeur ayant récemment annoncé la disponibilité prochaine d’un outil pour développer des extensions cloud permettant des interconnexions avec des apps de SAP, mais aussi avec des apps tierces.
Ces revendications font écho celles exprimées par les utilisateurs SAP francophones, qui se montrent particulièrement critiques envers les aspects fonctionnels proposés par SAP ainsi que le manque d’agilité des processus. L’enquête du DSAG montre en outre que malgré l’intérêt porté à S/4HANA, moins de la moitié des entreprises estiment qu’elles auront complètement migré vers S/4HANA d’ici 2025.