La police met en garde contre les tchats coquins

Contact sur internet, discussion sur Skype et tout à coup, la jeune fille de l’autre côté de l’écran se dénude, invitant son interlocuteur à faire de même: trop beau pour être vrai. La caméra est coupée d’un coup, et la victime reçoit un mail la prévenant que la séance a été enregistrée et que la jeune fille était mineure. Les auteurs lui proposent alors de verser plusieurs milliers de francs afin d’éviter les poursuites et la diffusion de la vidéo sur Youtube. Des personnes de tout âge et de différents niveaux culturels sont tombées dans le panneau. Il s’agit d’un pur chantage dans la majeure partie des cas.

Selon la police cantonale fribourgeoise, les versements atterrissent en Côte d’Ivoire ou au Bénin. Il est donc difficile d’entreprendre des investigations approfondies. Quand aux vidéos, impossible de remettre la main dessus.

La police recommande de signaler ces cas à la police judiciaire fédérale via le formulaire d’annonce sur son site www.melani.admin.ch.