L’IA complique encore la gestion des dépenses cloud

Les projets IA font encore grimper la facture cloud des organisations. A cela s'ajoutent les problèmes des licences gaspillées et du Shadow IT, si bien que la gestion des coûts cloud devient ingérable, incitant les organisations à rapatrier une partie de leurs environnements.

(Source: Christian Wiediger sur Unsplash)
(Source: Christian Wiediger sur Unsplash)

Les entreprise peinent à gérer leurs coûts cloud, ce n’est pas une nouvelle. Mais la situation se serait encore dégradée avec l’essor de la GenAI, selon une étude de Vanson Bourne auprès de responsables IT et financiers*. La quasi totalité des sondés font part d’une forte hausse de leurs dépenses cloud. En un an, ces coûts ont augmenté de 30% en moyenne et, pour trois quarts des responsables, les dépenses cloud sont devenues ingérables.

L’IA et la GenAI sont les deux premières raisons invoquées par les responsables pour expliquer cette augmentation des coûts. Les besoins en ressources de stockage et de calcul nécessaires à ces applications s’ajoutent aux difficultés existantes de gestion des coûts cloud. 

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Gaspillage SaaS, Shadow IT et refacturation compliquée

Les organisations ont en effet d’autres défis en matière de gestion des coûts cloud. A commencer par les logiciels en mode SaaS, qui comptent pour 28% de la facture cloud en moyenne (en moyenne environ 2’500 dollars par employé par an chez les sondés). 

Les responsables peinent notamment à s’assurer que les licences et abonnements sont utilisés efficacement. Deux tiers des responsables estiment qu’une partie des licences des logiciels de productivité (M365, Google Workspace) est gaspillée. Autre souci, les achats effectués à l’insu du département informatique. Les outils SaaS compteraient ainsi pour 38% des dépenses Shadow IT.

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Les dépenses d’infrastructures cloud présentent également des défis. Alors que les ingénieurs IT créent de plus en plus des environnements cloud pour y développer et déployer leurs applications, ces achats manquent souvent de transparence. Pour les responsables FinOps, l’allocation (43%) et la refacturation (53%) des dépenses cloud sont ainsi de plus en plus complexes et chronophages.

Retour on-premise

Face à la hausse des coûts, 95% des responsables prévoient de rapatrier une partie de leurs environnements vers des cloud privés. Et ce quand bien même, la plupart des responsables estiment que les coûts on-premise sont encore plus dificiles à maîtriser…

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(*) Pour son étude, Vanson Bourne a sondé 250 décideurs IT et 250 décideurs financiers aux Etats-Unis. L’enquête a été réalisée pour le compte de Tangoe, un éditeur spécialisé dans les outils de gestion des dépenses technologiques.

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