Près d’un professionnel sur deux exige un mode de travail flexible
Les possibilités de travail flexible et de télétravail sont devenues des critères déterminants dans le choix d’un employeur, indique une récente étude menée en partie en Suisse. Les spécialistes RH en ont conscience.
Depuis la pandémie, pouvoir bénéficier d'un travail flexible est pour beaucoup devenu un critère décisif dans le choix d’un l'emploi. Voilà l’un des principaux résultats d’une récente étude de New Work, la société qui exploite le réseau social professionnel Xing. L’étude se base sur une enquête menée en Allemagne, en Autriche et en Suisse, auprès de 313 personnes actives et 105 spécialistes RH. Outre la possibilité de pouvoir aménager avec souplesse ses heures et son lieu de travail, les professionnels recherchent entre autres la sécurité de l'emploi et un salaire adéquat.
Le travail flexible plus important que le télétravail
Le travail hybride et le télétravail ont gagné en importance avec la pandémie. L'enquête de New Work indique que près d’un tiers des personnes interrogées ne veulent pas d’un employeur qui ne les autorise pas à travailler depuis leur domicile. Le flexibilité pèse encore davantage dans la balance: c’est en effet un critère déterminant pour près de la moitié des sondés. Les responsables RH en ont bien conscience, 81% d’entre eux estimant que les entreprises qui n’offrent pas d'horaires de travail flexibles auront du mal à attirer des talents à l'avenir. Une difficulté que rencontreront également les firmes qui ne permettent pas le télétravail, selon trois quart des spécialistes RH interrogés.
La pandémie a aussi influencé les préférences en matière de mode de recrutement. Ainsi, 59% des professionnels interrogés estiment que les entretiens d'embauche virtuels mettent davantage l'accent sur les compétences. Alors qu’un peu plus de la moitié d’entre eux disent se sentir moins nerveux avant un entretien numérique qu'en rendez-vous en face à face.
