Les Suisses veulent des voitures autonomes, mais pas trop
Une majorité des Suisses juge utile les voitures proposant une assistance à la conduite. Seul un Suisse sur quatre considère en revanche qu’un véhicule entièrement autonome est une bonne idée.
Les Suisses sont-ils prêts à céder le volant à une machine? Pour une majorité d’entre eux, la réponse est oui, à condition d’être à même d’intervenir. Ils ne tiennent en revanche pas pour judicieux l’emploi de voitures roulant en pilote automatique, voire complètement autonomes. Tel est l’un des résultats d’une étude détaillée réalisée par EPB pour le compte de l’association asut. Contrairement à d’autres domaines numériques, les résultats sont similaires pour toutes les classes d’âge.
Moins de bouchons grâce à la conduite automatique
Selon l’étude d’EPB, les Suisses voient dans la conduite automatique un moyen de réduire les embouteillages et les accidents. Ils craignent en revanche que les conducteurs ne soient pas assez attentifs et que, n’étant sollicités que dans des conditions inhabituelles, ils finissent par manquer de pratique.
La voiture autonome pour les personnes à mobilité réduite
Selon une majorité des sondés, un véhicule 100% autonome présenterait quant à lui un avantage certain pour les personnes à mobilité réduite. Un tiers des Suisses y voit aussi un gain de temps, avec la possibilité de travailler durant les trajets. La crainte principale concerne l’incertitude quant à qui serait responsable en cas d’accident: le fabricant de la voiture? l’éditeur du logiciel? le propriétaire du véhicule?
Pour 40% des personnes interrogées une voiture autonome serait particulièrement utile si elle déposait le passager à l’entrée principale et irait ensuite se garer toute seule. Un quart des Suisses trouverait intéressant de laisser la voiture autonome aller chercher ses enfants à l’école.