Les catastrophes naturelles: avant tout un risque pour l’IT
Les catastrophes naturelles menaceraient dans les organisations en premier l’IT selon une enquête de Zurich Insurance Group. Cette dernière établit également que près d’une société sur cinq ne dispose pas de stratégie visant à réduire les risques informatiques liés aux catastrophes naturelles.
Les catastrophes naturelles présenteraient d’abord un risque pour les opérations à l’IT. C’est l’avis de 46% des cadres interrogés dans le cadre d’une enquête sur la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles. Viennent ensuite les opérations liées aux fournisseurs (44% des interrogés) et les fonctions critiques de l’entreprises (44% des interrogés). Ces résultats proviennent d’une étude réalisée par Zurich Insurance Group auprès de 170 cadres de grandes et moyennes entreprises à travers le monde. De manière générale, les responsables tendent à affirmer que les catastrophes naturelles sont de plus en plus graves et fréquentes (44%).
Une entreprise sur cinq n'a pas de stratégie pour réduire les risques IT
Près d'un cinquième (19%) des entreprises n’ont pas du tout adopté de stratégie visant à réduire les risques informatiques liés aux catastrophes naturelles. En revanche, 66% d’entre elles ont mis en œuvre au moins une stratégie axée sur le hardware. Parmi celles-ci figurent l'hébergement de l'infrastructure IT en dehors des zones à risque, le renforcement de l'infrastructure informatique afin de les rendre résistants aux catastrophes naturelles et l'utilisation de systèmes d'alerte rapide pour les systèmes de back-up et de fail-over. La grande majorité des répondants n’utilisent toutefois qu’une seule de ces approches, tandis que 21% d’entre eux indiquent en employer deux et 5% appliquent les trois. En outre, 62% des entreprises interrogées expliquent utiliser une stratégie axée sur leurs employés. Cela comprend notamment le travail effectué depuis la maison ou un lieu alternatif, l’utilisation des médias-sociaux et des terminaux mobiles et les politiques BYOD. Là encore, seulement 21% des répondants ont adopté conjointement deux de ces méthodes et 6% toutes les trois.
L’étude relève par ailleurs que seules 31% des sociétés recourt à une protection d’assurance externe pour compléter leurs mesures prises à l’interne.
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