Atos va revendre son activité Unify à Mitel
Dans le cadre de sa stratégie de cession d’actifs, Atos est en négociation pour revendre Unify à Mitel. Le rachat permettrait au fabricant canadien d’étendre considérablement sa clientèle et son portefeuille UCC.
Mitel et Atos ont entamé des négociations portant sur Unify. Le fournisseur canadien compte acquérir l'activité de communications et collaborations unifiées (UCC) du fournisseur IT français. Mitel entend ainsi étendre son portefeuille et augmenter sa part de marché dans plusieurs régions et segments.
Avec l'achat prévu, les plates-formes vocales, les produits de collaboration et de centre de contact, le portefeuille de terminaux de Unify ainsi que la brevets liés appartiendraient Mitel, tout comme l'activité de services managés. Mitel augmenterait par ailleurs sa clientèle à 75 millions de clients dans plus de 100 pays, et compterait plus de 5500 partenaires de distribution mondiaux.
«L’industrie des communications unifiées offre aujourd’hui d’importantes opportunités de croissance par le biais de fusions et d’acquisitions, en ligne avec la stratégie et l’expertise de Mitel, explique Tarun Loomba, CEO de Mitel. L’intégration du portefeuille de solutions, des partenaires et des talents de Unify permettrait d’élargir considérablement la taille et l’offre de Mitel, renforçant ainsi notre capacité à proposer à toutes les entreprises une plus grande flexibilité et des solutions adaptées tout au long du cycle de vie de leurs communications d’entreprise».
Rappelons que Unify est le nom sous lequel Siemens a rebrandé ses solutions de communication en 2013. Deux ans plus tard, Atos rachète l’activité Unify à Siemens pour 340 millions d’euros.
Si le géant IT français revend aujourd’hui Unify, c’est aussi parce qu’il s’est engagé auprès de ses actionnaires à céder une partie de ses actifs. «Nous sommes heureux de cette annonce, qui marque une nouvelle étape importante dans l’exécution de notre programme de cessions et qui nous rapproche de l’objectif d’environ 700 millions d’euros que nous avons fixé il y a sept mois», commente Diane Galbe, Directrice Générale Adjointe d’Atos.