La néo-banque suisse Yapeal reçoit une licence de la FINMA pour partir à l'assaut de Revolut & co.
La start-up suisse Yapeal a reçu la licence dite «fintech» de la FINMA et va pouvoir proposer ses propres comptes IBAN en Suisse sans devoir passer par l’intermédiaire d’une banque établie.
Fondée par des ex-banquiers d’UBS, la start-up suisse Yapeal affirme être la première société suisse à se voir octroyer la licence dite «fintech» de la FINMA. Pour rappel, le gendarme financier helvétique délivre désormais ces autorisations permettant aux aux start-up d’accepter des dépôts jusqu'à 100 millions de francs sans remplir des exigences aussi strictes nécessaires à une licence bancaire.
Avec sa licence fintech, Yapeal pourra proposer ses propres comptes IBAN en Suisse sans devoir passer par l’intermédiaire d’une banque établie. La jeune pousse se démarque là de l'application Zak de la banque Cler, mais aussi d’autres néo-banques comme la britannique Revolut ou la suisse Neon, qui doivent collaborer avec des banques tiers autorisées pour proposer des comptes.
Les titulaires de la nouvelle autorisation de la FINMA ont des limites par rapport à une banque standard. Ils n'ont par exemple pas le droit d’opérer des transformations d’échéances et donc d’octroyer des crédits. Yapeal compte désormais se lancer rapidement sur le marché. La néo-banque prévoit de proposer des cartes de débit Visa.
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