UBS et IBM testent la blockchain pour l’exécution de toutes les étapes d’une transaction internationale

UBS poursuit sa collaboration avec IBM pour tester le potentiel de la technologie blockchain. Les deux partenaires souhaitent répliquer l’ensemble des étapes d’une transaction internationale sur le registre distribué Hyperledger Fabric, la plateforme blockchain open-source du projet collaboratif Hyperledger Project, dirigé par la fondation Linux et dans lequel s’investit IBM.

Exposé dans la cadre du salon Sibos à Genève, le développement du prototype que mettent au point UBS et IBM se trouve encore à un stade très précoce, précise à la rédaction un porte-parole d’UBS. Et de souligner que le projet paraît déjà prometteur et pourrait permettre de réduire le temps de traitement des transactions internationales «de sept jours à quelques heures, en faisant l’économie de procédures reposant encore beaucoup sur des documents papier».

Selon UBS, aucun autre projet blockchain en élaboration ne peut encore s'appliquer à l’ensemble du processus des transactions financières internationales.  Or la solution testée par la banque est pensée dans l’optique de pouvoir traiter via des contrats intelligents l’exécution et le suivi de toutes les dimensions de la transaction, des opérations financières aux paiements en devise étrangère, en passant par les contrats des fournisseurs et livreurs, ainsi que les aspects liés aux assurances ou encore au contrôle qualité.  

Depuis quelques mois, les grandes banques suisses portent un vif intérêt à la blockchain. Credit Suisse vient par exemple de dévoiler ses essais d’utilisation de la blockchain et du concept de contrats intelligents pour le traitement des crédits syndiqués.