La pub et la com’ s'invitent dans les assistants GenAI

Connu pour son emploi comme moteur de recherche, l’assistant IA de Perplexity va intégrer de la publicité. Dès cette semaine, les utilisateurs américains de l’outil verront des contenus commerciaux s’afficher après la réponse, sous forme de questions de suivi accompagnées de la mention «sponsored». Les réponses fournies à ces questions sponsorisées seront générées par Perplexity.

Pour justifier sa démarche, la firme explique que sa mission n’est pas seulement de développer un produit apprécié, mais aussi un business rentable. Des partenariats ont déjà été établis avec des marques et agences, parmi lesquelles Indeed, Whole Foods Market, et Universal McCann.

La firme souligne que les réponses originales de Perplexity ne sont en aucun cas influencées par les annonceurs et qu’aucune information personnelle n’est partagée avec eux. «Bien que les marques souhaitent comprendre comment leurs entreprises apparaissent dans les moteurs de réponse IA comme le nôtre, nous éviterons de reproduire l'industrie SEO où les gens mettent en œuvre des tactiques arbitraires pour améliorer leur classement au détriment de l'utilité pour l'utilisateur. Nous préférons donner aux marques un moyen transparent de faire de la publicité par le biais de Perplexity qui, plutôt que d'essayer de manipuler les réponses, encourage les utilisateurs à exprimer leur curiosité à l'égard d'une marque », explique l’entreprise sur son blog.

Gérer la réputation auprès des super-influenceurs IA

De son côté, l’agence de relations publiques Ruder Finn a annoncé cette semaine également le lancement d’un nouveau service pour orienter et améliorer la réputation des marques dans les réponses de ces super-influenceurs que sont en train de devenir les assistants IA.

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Baptisé «rf.aio», le service s’appuie sur la plateforme mise au point par la société InfluenceAI pour surveiller les LLM les plus populaires (ChatGPT, Claude, Gemini, Llama) et évaluer la manière dont ils répondent aux questions liées à des marques. Sur la base de divers critères (notoriété, précision, affinité avec la marque, amplification), le service identifie, crée et place des « contenus correctifs» afin qu’ils soient priorisés comme sources par les assistants IA - la firme ne donne pas de détails sur ce procédé.

«Avec des millions de personnes qui se fient quotidiennement aux LLM, les marques ont beaucoup à perdre! Que se passe-t-il si un LLM associe par erreur une marque ou ses produits à des termes négatifs? Ou s'il omet des informations cruciales sur le produit , commente Tejas Totade, CTO de Ruder Finn. Bien que les marques ne puissent pas modifier rétroactivement ce que ces modèles «savent» déjà, avec rf.aio et InfluenceAI, elles peuvent introduire un nouveau contenu précis et favorable à la marque dans l'écosystème de l'information, dans l'espoir d'orienter les futures réponses de ces LLM liées à la marque».