La saga se poursuit

Reprise d’Atos: encore un échec (update)

Atos, confronté à une situation délicate depuis plusieurs mois, avait validé l’offre de reprise du consortium Onepoint. Ce dernier a finalement retiré son offre. Atos déclare en parallèle avoir finalisé les négociations avec le gouvernement français sur un accord visant à protéger les intérêts de souveraineté de l'Etat.

Le siège social d'Atos à Bezons, en banlieue parisienne. (Source: atos.net)
Le siège social d'Atos à Bezons, en banlieue parisienne. (Source: atos.net)

Mise à jour du 27 juin 2024: La saga Atos ne connaît pas encore son épilogue. Après une série de revirements, le groupe IT français avait validé l’offre de reprise d’un consortium formé des groupes Onepoint, Butler Industries et Econocom (lire ci-dessous). Mais ce consortium a annoncé avoir mis un terme aux négociations, après avoir constaté «que les conditions n'étaient pas réunies pour parvenir à un accord ouvrant la voie à une solution durable pour la restructuration financière et la mise en œuvre du projet One Atos». Selon les médias français, cet énième rebondissement remet en scène le milliardaire Daniel Kretinsky, qui aurait proposé une nouvelle offre. 

En outre, Atos communique avoir finalisé les négociations avec le gouvernement français sur un accord visant à protéger les intérêts de souveraineté de l’Etat à l'égard de certaines activités menées par le groupe Atos.

News du 12 juin 2024: Atos valide l’offre de reprise présentée par Onepoint

La saga Atos, en difficulté depuis des mois et en quête d’une solution de reprise, semble enfin toucher à sa fin. Après de multiples rebondissements impliquant entre autres le milliardaire Daniel Kretinsky, la nomination du CFO au poste de CEO et une possible acquisition de ses activités stratégiques par l'Etat français, le groupe IT vient d’annoncer que son Conseil d’administration a opté pour la proposition de reprise présentée par le consortium Onepoint (composé de Onepoint, Butler Industries et Econocom). 

La proposition du consortium, qui prévoit une restructuration de la dette financière d’Atos, bénéficie également du soutien d'un grand nombre de créanciers, assurant ainsi «avec plus de certitude la conclusion d’un accord définitif», souligne le groupe dans un communiqué. L'objectif est désormais de finaliser l’opération d’ici juillet 2024. 
 

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