SAP et IBM annoncent à leur tour des licenciements
SAP et IBM ont présenté leurs résultats annuels et annoncé des licenciements. Quelque 2’800 emplois devraient disparaître chez SAP et 3’900 chez IBM.
SAP a présenté ses résultats annuels pour l’exercice 2022. L’éditeur a engrangé en chiffre d’affaires de 30,9 milliards d’euros dont 12,6 milliards dans le cloud. L’éditeur relève sa forte croissance sur certains marchés dont la Suisse.
A 8 milliards (non-IFRS), le résultat d’exploitation est toutefois en déclin. Pour améliorer sa rentabilité, le géant du logiciel compte agir sur ses coûts et annonce son projet de licencier 2,5% de ses effectifs, soit quelque 2’800 collaborateurs. SAP estime que cette restructuration réduira ses coûts opérationnels annuels de 300 à 350 millions d’euros.
Sortie de Qualtrics
SAP annonce par ailleurs son projet de vendre ses parts dans Qualtrics. L’éditeur allemand avait racheté ce spécialiste des sondages en ligne aux collaborateurs (Voice of Employee en langage Gartner) pour 8 milliards de dollars en 2018. Trois ans plus tard, SAP faisait entrer Qualtrics en bourse, tout en restant son principal actionnaire. L’éditeur compte donc se défaire de cette participation et explique que l’opération sera bénéficiaire pour les deux sociétés et leurs actionnaires, chaque entreprise pouvant se concentrer sur son cœur de métier.
IBM biffe 3900 emplois
A l’occasion de l’annonce des résultats annuels, IBM a également annoncé des licenciements. Interrogé par Bloomberg, James Kavanaugh, CFO du groupe, a évoqué le chiffre de 1,5% des effectifs, soit quelque 3’900 collaborateurs. La réduction devrait cibler le personnel de Watson Health (IA médicale) et de Kyndryl, spin-off d’IBM spécialisée dans la gestion des infrastructures.
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Lors de son exercice 2022, IBM a réalisé un chiffre d’affaires de 60,5 milliards de dollars, dont 25 milliards pour les logiciels, 15 pour les infrastructures et 19 pour le conseil. La croissance des ventes de quelque 3 milliards de dollars ne compense cependant pas celle des dépenses (5 milliards supplémentaires), de sorte que le résultat de l’entreprise est en recul.
