Facebook déclare sa flamme à l’Europe et va y créer 10’000 emplois
Pour développer son métavers, Facebook compte créer 10’000 emplois en Europe. Dans son annonce, le géant des réseaux sociaux adresse des louanges au Vieux Continent, tant pour ses talents que pour ses principes en matière de régulation de l’internet.
La dernière annonce de Facebook sonne comme une déclaration d’amour au Vieux Continent. Le géant des réseaux sociaux a déclaré son intention de créer 10’000 nouveaux emplois hautement qualifiés dans l'Union européenne (UE) au cours des cinq prochaines années. «Cet investissement est un vote de confiance dans la force de l'industrie technologique européenne et le potentiel des talents technologiques européens», souligne le billet de blog signé Nick Clegg et Javier Olivan, respectivement VP Global Affairs et VP Central Products de l’entreprise.
Façonner le métavers
Facebook ne précise pas où ses futures nouvelles recrues européennes seront basées, se contentant d’évoquer une prochaine campagne de recrutement dans toute la région. La Suisse devrait être concernée. La NZZ a récemment rapporté que la firme de Mark Zuckerberg créer 150 jobs sur son site de Zurich. Dans son annonce, Facebook explique que les 10’000 nouveaux emplois contribueront à façonner ses projets de métavers, un concept d'univers hybride de socialisation, de travail et de divertissement, dans lequel fusionnent réalité virtuelle et réalité augmentée. Dans leur annonce, les responsables de Facebook précise qu’aucune entreprise ne possédera et n'exploitera le métavers: «Comme l'internet, sa principale caractéristique sera son ouverture et son interopérabilité. Pour lui donner vie, il faudra une collaboration et une coopération entre les entreprises, les développeurs, les créateurs et les responsables politiques.»
Redorer son blason avec les valeurs européennes
Le géant des réseaux sociaux adresse ses louanges à l’UE pour ses universités et ses talents de premier ordre. Mais aussi son rôle dans «l'élaboration des nouvelles règles de l'internet». Avec ses nouvelles déclarations, Facebook semble vouloir redorer son blason, après les scandales et critiques en lien avec la protection des données. Ou plus récemment, les révélations de la lanceuse d'alertes Frances Haugen, pointant du doigt des pratiques non éthiques. Notamment le fait d’avoir occulté des recherches prouvant la nocivité des réseaux sociaux du groupe, le réseau social Facebook mais aussi Instagram. «Les décideurs européens montrent la voie en aidant à intégrer les valeurs européennes telles que la liberté d'expression, la vie privée, la transparence et les droits des personnes dans le fonctionnement quotidien de l'internet. Facebook partage ces valeurs et nous avons pris des mesures considérables au fil des ans pour les défendre», lit-on encore dans l’annonce de l’entreprise californienne.
