La Suisse remonte au classement des pays où il fait bon entreprendre
La Suisse se classe au deuxième rang du classement 2017 du Global Entrepreneurship Index. Elle présente toutefois un déficit dans l’attitude entrepreneuriale, en particulier dans la création de start-up digitales.
La Suisse figure au deuxième rang du classement 2017 du Global Entrepreneurship Index derrière les Etats-Unis. Passée de la huitième à la deuxième place, elle constitue «la grande surprise de cette année», selon le rapport. Les raisons de cette performance concernent essentiellement des scores élevés dans en matière d’innovation produit et processus. Elle se remonte également dans le domaine des firmes à forte croissance à savoir des entreprises qui ont l'intention d'engager au moins dix personnes et prévoient de croître de plus de 50% en cinq ans.
Présenté lors de la célébration du Global Entrepreneurship Week, l’indice mondial de l'entrepreneuriat est une valeur annuelle qui mesure la santé des écosystèmes entrepreneuriaux dans 137 pays. Les résultats ont été obtenus en tenant compte de trois indices majeurs: l’attitude, l’aptitude et l’aspiration entrepreneuriale. De ces trois piliers découlent ensuite d’autres critères comme les opportunités, les compétences au démarrage, l’acceptation des risques, le capital humain, la concurrence, l'innovation en matière de procédés, la forte croissance, l'internationalisation ou le capital-risque.
La Suisse montre toutefois quelques faiblesses dans «l’attitude entrepreneuriale», et en particulier dans le domaine digital. Elle est distancée par les champions que sont les Etats-Unis, Israël et le Royaume-Uni dans le domaine du démarrage de modèle d’affaires innovants.