Les PME suisses voient dans l’IT le moyen de contrer le franc fort

Les investissements dans les nouvelles technologies sont considérés comme le meilleur moyen d’améliorer la compétitivité internationales des petites et moyennes entreprises suisses (PME). C’est l’un des résultats d’une étude Credit Suisse sur le ressenti des PME vis-à-vis des conditions-cadres locales. Près de 2000 sociétés ont ainsi évalué la qualité de la place économique suisse et les moyens de favoriser leur compétitivité. Comme principaux inconvénients, les sociétés sondées mettent en avant les coûts de production. Plus de la moitié d’entre elles considèrent que l’étranger présente des coûts de production avantageux voire très avantageux par rapport à la Suisse. Ces préoccupations dominent devant la disponibilité de main-d’œuvre spécialisée et de la rigueur ou complexité de la réglementation.

Une large majorité de PME suisses privilégient l’investissement dans les nouvelles technologies pour rivaliser avec l’étranger. Cette mesure est la plus importante aux yeux des entrepreneurs, suivie par le développement de nouveaux produits ou services, l’investissement dans la main-d’œuvre, l’importation accrue de produits et services intermédiaires et la délocalisation. Et ce moyen est mis en avant tant par les sociétés totalement numérisées que par celles qui exploitent actuellement moins les nouvelles technologies.

Les jeunes sociétés et les plus grosses sont les plus numérisées

L’enquête relève que les PME plus récentes et celles de taille supérieure (en termes de chiffre d’affaires ou d’employés) sont généralement plus numérisées. Les jeunes sociétés bénéficient d’un équipement moderne déployé dès leur création. De leur côté, les entreprises de plus grande taille ou au chiffre d’affaires plus élevé disposent de davantage de moyens pour moderniser leurs équipements. Selon l’étude, la transition numérique est la plus avancée dans les entreprises du domaine IT, des transports et de l’électronique/électrotechnique.