Pourquoi l'éditeur vaudois Olympe a tapé dans l'œil du prestataire zurichois Adesso

Adesso Suisse annonce un partenariat avec Olympe, dans le domaine du développement logiciel et de l'intégration systèmes. Dans ce cadre, Adesso va proposer à sa clientèle la plateforme de composition d’applications de l’éditeur lausannois afin de permettre aux entreprises de développer, intégrer et déployer des solutions numériques personnalisées, alignées sur les processus commerciaux.  

Premier partenariat officiel avec un intégrateur 

Contacté par ICTjournal, Laurent Chatelanat, CEO d’Olympe, est sans surprise très enthousiaste au sujet de ce partenariat qui constitue une étape importante pour l'entreprise qu’il a cofondé. Adesso se profilant comme un partenaire intégrateur doté d’une expertise précieuse dans la plateforme de la spin-off de l’EPFL. Ce premier partenariat officiel avec un intégrateur tombe à pic pour la scale-up vaudoise, qui a vu son nombre d'utilisateurs multiplié par dix en 2023. «Ce partenariat est idéal notamment car il contribuera à absorber notre croissance et nous permettra de nous décharger lors de pics de travail», confie Laurent Chatelanat. Avant de remarquer que l'intérêt porté à la technologie d'Olympe illustre comment les besoins évoluent, passant du middleware d'orchestration aux plateformes de composition. Une évolution également mise en exergue par Gartner, qui a récemment reconnu Olympe parmi les leaders de la tendance des applications composables. L’offre s'adresse aux entreprises de toutes tailles et de tous secteurs. Le CEO d'Olympe précisant que ce partenariat devrait entre autres profiter à la clientèle du secteur de la santé, un marché sur lequel Adesso est particulièrement bien positionné. 

«De l’huile dans les rouages» 

Pour Adesso, Olympe représente un nouveau type de solutions au sein de son portfolio. Le service communication du prestataire, basé à Zurich, met en avant le fait qu’il s’agit d’une plateforme de composition d’applications permettant la création accélérée d’applications Front-End et/ou Back-End scalables à grande échelle, en se basant sur l’utilisation de briques, à savoir des composants modulaires réutilisables, personnalisables et encapsulables les uns dans les autres, lesquelles peuvent représenter tout type d’asset IT ou métier au sein de l’organisation. «Le développement d’applications et de briques Olympe se fait notamment travers d’un paradigme de programmation visuel de type Low-Code, mais laisse également la possibilité aux développeurs de développer chaque brique en “High Code” (Javascript / Typescript / Rust)», souligne Adesso. Et d'ajouter qu’Olympe n’est pas une couche supplémentaire venant alourdir le stack technique de la DSI, mais plutôt «de l’huile dans les rouages».