Abandon de l’accord-cadre avec l’UE: moins d’argent pour les start-up suisses
La Suisse est désormais considérée comme un pays tiers non associé au programme pour la recherche et l'innovation Horizon Europe. Un statut qui empêche les start-up helvétiques de bénéficier du programme de financement EIC Accelerator.
Le nouveau statut de la Suisse vis-à-vis des programmes de recherche européens a un impact sur la participation des projets de recherche au programme Horizon Europe. Mais aussi sur le financement des start-up suisses. Suite à la décision du Conseil fédéral de ne pas signer l’accord-cadre avec l’Union européenne, la Suisse est désormais considérée comme pays tiers non associé au programme pour la recherche et l'innovation Horizon Europe. La Suisse était, rappelons-le, pleinement associée au programme précédent, Horizon 2020.
En tant que pays tiers non associé à Horizon Europe, les chercheurs de Suisse peuvent participer à Horizon Europe ainsi qu’aux programmes et initiatives qui y sont liés, mais les coûts ne seront pas financés par la Commission européenne, explique le secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI) dans un communiqué. Le SEFRI va assurer le financement et disposera pour ce faire d'une enveloppe de 6,15 milliards de francs.
Dans un document de questions-réponses consacré à la situation actuelle de la Suisse pour le programme Horizon Europe, le SEFRI indique en outre que le statut de pays tiers non associé empêche les start-up helvétiques de bénéficier du programme de financement EIC (European Innovation Council) Accelerator. Un coup dur pour l'écosystème des start-up suisses. Car selon le site Startupticker.ch, pas moins de 17 start-up ont reçu au total 40 millions de francs provenant de ce programme de financement européen.