Utilité-coût

La Confédération n’anticipe pas assez les coûts d’évolution et d’opération de ses systèmes IT

Le Contrôle fédéral des finances met en garde contre une évaluation trop sommaire des coûts inhérents aux projets de numérisation. Si les offices fédéraux anticipent insuffisamment les développements ultérieurs et les coûts d’exploitation, ils risquent de ne pas opter pour la bonne solution.

(Source: Charlie Harris sur Unsplash)
(Source: Charlie Harris sur Unsplash)

Le Contrôle fédéral des finances (CDF) s’est penché sur les coûts d’exploitation des projets de numérisation de la Confédération. En analysant quelques applications dans différents offices fédéraux, le CDF observe dans son rapport que, si les coûts opérationnels peuvent prendre l’ascenseur d’une année à l’autre, ces hausses sont largement expliquées. Les volumes de données augmentent, les infrastructures techniques doivent être mises à niveau, de nouvelles lois apparaissent, les facteurs sont nombreux pesant sur les coûts d’exploitation informatique facturés de l’Office fédéral de l’informatique (OFIT) et des offices utilisateurs.

Si certaines évolutions ne sont pas prévisibles par les offices, d’autres le sont davantage, estime le Contrôle fédéral des finances. Selon le CDF, les offices devraient notamment aller plus loin que la seule analyse de l’efficacité d’un projet de numérisation et anticiper les développements ultérieurs et leur impact sur les coûts d’exploitation. Si l’on n’en tient pas compte, on risque de ne pas opter pour la solution la plus rentable, avertit le CDF.

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