Les Zurichois de Decentriq lancent une data clean room pour annonceurs et médias

Basée à Zurich, Decentriq poursuit son développement sur son créneau de l'informatique confidentielle. Quelques mois après avoir levé 15 millions de dollars supplémentaires, la start-up annonce avoir contracté un emprunt de 5 millions de dollars, auprès de la Silicon Valley Bank UK. De quoi continuer à façonner «la Suisse des données», image proposée par Decentriq pour qualifier ses solutions de «salles blanches», des enclaves sécurisées pour le partage confidentiel de données.

Decentriq a déjà noué des partenariats avec des acteurs de plusieurs secteurs dont celui des médias. Avec sa technologie, la régie publicitaire Goldbach développe une alternative aux cookies. La jeune pousse annonce aujourd’hui une offre ciblant justement les annonceurs et les médias en quête de ce type d’outils. Il s’agit d’une solution no -code, sous forme de plateforme, permettant aux éditeurs et marketeurs de bénéficier de la technologie de Decentriq sans connaissances techniques poussées, selon l’explication de la start-up zurichoise. L'éditeur peut décider à sa guise du degré d'accès aux données d'audience pour les utilisateurs côté marques. «La marque et l'éditeur importent leurs audiences, définissent les identifiants de correspondance et la segmentation. Decentriq crypte et télécharge l'ensemble de données», précise l’annonce. Les deux parties reçoivent des informations anonymes sur les segments qui se chevauchent, et les marques peuvent choisir le public à cibler avec des publicités.