Le dossier automobile basée sur la blockchain se concrétise
Un an après sa fondation, l'association Cardossier commence à mettre en place sa plateforme basée sur la blockchain et dont l’objectif est de répertorier de manière transparente l’historique complet d’un véhicule.
L'association Cardossier lance sa plateforme blockchain pour retracer l’historique complet d’une voiture. Annoncé en 2017, ce registre sert à stocker des informations pouvant être saisies et consultées par tout l’écosystème impliqué dans le cycle de vie d’un véhicule. L’objectif est de garantir un haut niveau de transparence, non seulement pour les concessionnaires automobiles privés et professionnels, mais aussi pour les autorités telles que les offices de la circulation routière et l’Office fédéral des routes (OFROU), également membre de l’association.
Jusqu’à présent, les données relatives aux véhicules étaient stockées de manière décentralisée et étaient rarement présentées de façon exhaustive et transparente, souligne Cardossier. Avec la blockchain, les données ne sont plus stockées à différents endroits dans des proportions diverses, mais auprès de plusieurs acteurs du marché dans la même qualité, et toujours à jour, poursuit l’association.
Auto-i-dat, fournisseur de données sur les véhicules en Suisse et membre de l'association, a téléchargé une première tranche de onze millions de séries de données sur la plateforme. «Nous sommes fiers d’offrir à tous nos membres des données fiables et de grande qualité qui serviront de base pour toutes leurs futures activités commerciales», explique Wolfgang Schinagl, CEO d’auto-i-dat.
La plateforme est développée par le prestataire IT zurichois Adnovum, sur la base de sa solution Secure Blockchain for Business. Les données sont réservées aux membres de l’association (Amag, Emil Frey, Axa assurances, la Mobilière, Postfinance, Mobility, le TCS, etc.), mais une ouverture au secteur privé est prévue «dans les années à venir», affirme Cardossier, qui a été fondée en 2019. L’association souhaite également mettre en place d’ici deux ans un certificat d’assurance numérique et des processus réglementés pour l’importation et l’homologation de véhicules.