Une cyberattaque paralyse plusieurs usines de Honda
Un ransomware a paralysé plus d’une dizaine d’usines réparties partout dans le monde et appartenant à Honda, forçant le constructeur japonais à interrompre une partie de sa production.
Le constructeur automobile Honda a été victime d’un ransomware, rapporte Reuters. L’attaque a affecté la production dans le monde entier lundi dernier, forçant certaines usines à cesser leurs activités afin que Honda puisse s’assurer que ses systèmes de contrôle de qualité n'étaient pas compromis. Selon Bloomberg, Honda n’a pas eu connaissance de perte de données.
L’entreprise japonaise n’a pas donné de détails sur l’attaque, mais a publié un tweet pour «s’excuser des difficultés techniques que connaissent son service clientèle et ses services financiers».
Au total, 11 usines ont été affectées par l’attaque, donc cinq sites aux États-Unis, a confirmé une porte-parole du groupe automobile auprès de l’AFP. Si la production a repris dans la plupart des usines dès mardi, celles situées en Inde et au Brésil sont toujours à l’arrêt, car la demande de rançon bloque les systèmes de production. Aucune information n’a filtré concernant le montant demandé.
Ce n’est pas la première attaque du genre pour Honda. En 2017, le fabricant a été victime du ransomware WannaCry au sein de son usine de Sayama, près de Tokyo, affectant la production de 1000 véhicules. Honda emploie près de 220’000 personnes dans le monde entier, réparties dans plus de 400 sociétés affiliées au groupe.
