Amazon s’est totalement débarrassé de ses bases de données Oracle
Amazon a mis hors service sa dernière base de données Oracle, dans le cadre de la migration de 75 pétaoctets de données vers plusieurs services de base de données AWS.
Le services cloud d’Amazon Web Services (AWS) sont venus disrupter le marché traditionnel des infrastructures sur site, impactant notamment Oracle, leader historique des bases de données. Or, pour soutenir les activités de son segment B2C, Amazon faisait encore appel à des bases de données Oracle. Voilà qui est désormais de l’histoire ancienne.
Le géant de l’e-commerce a annoncé avoir mis hors service sa dernière base de données Oracle. En tout, pas moins de 75 pétaoctets de données de près de 7’500 bases de données Oracle ont été migrées vers AWS. Plus de 100 équipes ont participé à l'effort de migration, souligne dans un billet de blog Jeff Barr, Chief Evangelist chez AWS. Les activités concernées incluent entre autres Alexa, Kindle, les processus d'approvisionnement et de paiement, ou encore le système de catalogue.
Migration vers plusieurs services de base de données AWS
Dans le cadre de cette migration de grande ampleur, les équipes internes ont pu choisir le service de base de données AWS répondant le mieux à leurs besoins, et leur donnant un meilleur contrôle sur leur budget et leur modèle de coûts. Les services à faible latence ont été migrés vers DynamoDB et d'autres bases de données non relationnelles hautement évolutives telles que Amazon ElastiCache. Les charges de travail transactionnelles avec des exigences élevées en matière de cohérence des données ont été transférées vers Aurora et RDS, alors que les charges de travail analytiques sont passées sur le data warehouse en mode cloud Redshift.
«Au fil des ans, nous nous sommes rendu compte que nous passions trop de temps à gérer et à faire évoluer des milliers de bases de données Oracle existantes», explique le Chief Evangelist d’AWS, ne résistant pas à lancer des pics contre Oracle. Avec cette migration, Amazon affirme être parvenu à réduire ses coûts de base de données de plus de 60%. Un boost des performances est aussi mis en avant, avec des réductions de latence de 40%.