SAP lance une suite CRM pour contrer Salesforce
Avec SAP C/4HANA, l’éditeur allemand propose une suite CRM réunissant l’ensemble de ses solutions orientées client. Il compte sur un nouvel outil de gestion des données et sur l’intégration avec son ERP pour couvrir toute la chaîne de valeur et différencier son CRM de ceux de ses concurrents.
SAP lance la suite C/4HANA avec laquelle l’éditeur allemand promet de «bousculer le status quo régnant en matière de CRM». Une pique en bonne et due forme contre Salesforce, fournisseur leader sur ce segment. «Les systèmes CRM hérités sont focalisés sur les ventes, alors que SAP C/4HANA est focalisé sur le client», a proclamé Bill McDermott, CEO de SAP, lors de la conférence annuelle de l’éditeur qui se tient en Floride.
Davantage qu’un nouveau produit, SAP C/4HANA réunit les solutions de l’éditeur tournées vers le client, du marketing à la vente, en passant par le service à la clientèle. La suite intègre également SAP Hybris, ainsi que les solutions résultant des rachats de Gigya (consentement client), de CallidusCloud (force de vente), et du suisse Coresystems (interventions sur site), dont l’acquisition vient d’être annoncée.
Gestion des données distribuées et intégration ERP
SAP mise aussi sur l’intégration de la suite C/4HANA avec d’autres solutions de son portefeuille. Comme les capacités d’intelligence artificielle de Leonardo, mais aussi et surtout la nouvelle suite SAP HANA Data Management Suite, qui doit permettre aux entreprises d’analyser et d’exploiter efficacement les données les plus diverses pour obtenir une vue consolidée du client, tout en respectant son consentement - le RGPD est passé par là…
Pour se différencier de ses concurrents, SAP compte enfin profiter de l’intégration de sa suite CRM avec son ERP de manière à couvrir non seulement les processus de relation client, mais l’ensemble de la chaîne. «Lorsque vous connectez toutes les applications SAP pour former une suite cloud intelligente, la demande vient directement alimenter le comportement de la chaîne d’approvisionnement», commente Bill McDermott.