L’IA de Veezoo va assister les collaborateurs de La Bâloise
La Bâloise lance un projet pilote basé sur l’assistant virtuel de la start-up Veezoo. L’aide à la décision ouvert par cet outil conversationnel dopé à l’intelligence artificielle et nourri de grandes quantités de données promet de faire gagner du temps aux collaborateurs du groupe d’assurance.
Après Valoo la semaine dernière, c’est avec Veezoo que le groupe d’assurance La Bâloise annonce un partenariat ce 8 mai. Cette spin-off de l’EPFZ a développé un outil conversationnel qui va chercher dans des bases de données les réponses aux questions qui lui sont posées et les présente sous forme de graphiques. Dans le cadre d’un projet pilote entre les deux structures, les collaborateurs de La Bâloise travaillant sur le marketing et la distribution pourront interroger le logiciel de Veezoo pour asseoir leurs décisions. «La rapidité de la collecte des données, toutes basées sur des faits, et les gains d’efficience qui en résultent», ont convaincu Torsten Warnecke, chef de projet Positionnement de marché du service Gestion du marché de la Bâloise de la pertinence de ce partenariat.
«Identifier plus facilement les opportunités»
Fondée en 2015, la start-up zurichoise avait déjà collaboré avec Axa Winterthur en septembre dernier. Ses fondateurs étaient également venus présenter l’intérêt de leur solution de business intelligence artificielle devant les CIO du Digital Circle réunis pour le cinquième Digital Meet-Up organisé en novembre par ICTjournal. Dans un billet de blog publié au début de l’année, Veezoo décrivait en quoi sa solution pouvait réduire les délais de réponses face aux demandes des assurés et libérer du temps pour les directeur de ventes et analystes des entreprise d’assurance. La start-up y assurait «pouvoir identifier plus facilement les opportunités de ventes croisées avec les profils clients afin de lancer rapidement de nouvelles campagnes ciblées», offrir la possibilité «de surveiller plus facilement le rendement des agents [...] afin de reproduire les meilleures pratiques» et donner l’opportunité aux contrôleurs et analystes de «se concentrer sur un travail plus stratégique» que la fouille de données et la rédaction de rapports. Des arguments qui ont fait mouche auprès de La Bâloise.