Le fonds Thomas Bravo débourse 2,5 milliards de dollars pour Compuware
C'est finalement le fonds d'investissement Thoma Bravo qui récupère Compuware, éditeur de logiciels pour mainframes et de solutions de gestion de performances.
Spécialisé dans les solutions mainframe et la gestion des performances applicatives, l'éditeur américain Compuware se vend au fonds d'investissement Thoma Bravo LLC pour un montant de 2,5 milliards de dollars. Selon son CEO, Bob Paul, la société se retrouve ainsi en meilleure position pour se concentrer sur ses domaines phares et envisager avec plus de flexibilité ses activités avec une vision à long terme. La transaction, qui a été approuvée à l'unanimité par le comité de direction, reste soumise à approbation par les actionnaires et les instances réglementaires.
Compuware avait engagé un processus de vente l'an dernier, après une tentative de rachat d'un autre fonds, Elliott Management, qui possédait déjà 9,5% de la société et a fait parler de lui cet été en essayant de mettre la main sur VMware. L'éditeur basé à Détroit (Illinois) aura donc préféré la proposition de Thoma Bravo, déjà engagé au capital de nombreux autres fournisseurs IT parmi lesquels Attachmate, Blue Coat, Embarcadero, Empirix, Infovista, Landesk et Vision Solutions, entre autres.Les actuels actionnaires de Compuware récupéreront approximativement 10,92 dollars par action, ce qui représentait un bonus d'environ 17% par rapport à la clôture de vendredi dernier au Nasdaq. Hier, l'action était remontée à 10,59 $, à la clôture.
Fondé en 1973, Compuware dispose d'une base installée de 7 100 clients au niveau mondial. La société a réalisé un chiffre d'affaires de 720,8 millions de dollars sur son exercice fiscal clos fin mars 2014. Il y a un an, il avait détaché son entité Covisint et son logiciel de gestion du cloud, devenue autonome et introduite en bourse. Sur son marché, Compuware n'est pas le seul se retrouver au sein d'un fonds d'investissement. En 2013, son concurrent BMC Software s'était lui aussi laissé racheter par des fonds d'investissement privés Bain Capital et Golden Gate Capital pour 6,9 Md$. L'éditeur américain, basé à Houston (Texas), avait alors indiqué vouloir se libérer de la pression trimestrielle des actionnaires.
Kommentare
« Plus