Un weekend avec l’iPad 2

Testé ce weekend par une collègue de notre rédaction alémanique, l’iPad 2 tient ses promesses. Le dernier né d’Apple s’avère être un outil de divertissement avec d’étonnantes propriétés. Au premier contact, c’est surtout sa finesse qui impressionne avec 8,8 mm d’épaisseur, encore plus que celle de l’iPhone 4 (9,3 mm). Les 80 gr de différence avec l’iPad 1 ne sont toutefois pas notables à prime abord.

Au niveau des améliorations techniques, l’iPad 2 surprend par sa vitesse, notamment grâce à son processeur double cœurs et ceci même si ce dernier fonctionne toujours avec 1 gigahertz. Par rapport à l’annonce d’Apple que la tablette est neuf fois plus rapide au niveau des applications, il y a cependant un peu d’exagération, estime la Netzwoche. Les jeux tournent effectivement de manière plus fluide que sur la première version de l’iPad.

La nécessité de posséder des adaptateurs spéciaux pour le branchement de supports tels des écrans n’est en outre pas compréhensible pour un outil qui se veut universel. Les restrictions quant à certains formats de données handicapent parallèlement toujours le navigateur Safari.

L’appareil photo déçoit pour sa part sur toute la ligne, le bruit de l’image étant de loin trop fort. La fonctionnalité vidéo est plus convaincante, notamment grâce au logiciel FaceTime permettant la vidéotéléphonie. Néanmoins, l’iPad ne se prête que difficilement au tournage de séquences vu sa taille.

En résumé, la rapidité, la facilité de maniement et la performance des accus (10 heures) font de l’effet. Toutefois, l’iPad n’est pas véritablement adapté au travail, selon la Netzwoche. Le notebook est à ce titre plus approprié. La nouvelle version de la tablette est donc à l’image de la précédente: un objet de luxe multifonctions spécialement adapté entre le travail et la maison pour le web, les e-mails et les applications médias.