Les entreprises suisses ont fait beaucoup appel à des spécialistes IT externes en 2014
Le début de l'année 2014 a été marqué par une tendance à la hausse du recrutement de spécialistes IT indépendants, au contraire des deux derniers trimestres qui ont vu la demande de certaines spécialités IT s’infléchir. Le cabinet Hays estime que c'est globalement une bonne année, même si elle n'est pas exceptionnelle.
En termes de recrutement de spécialistes IT freelance, «2014 a globalement été une année positive et solide, même si elle n'est certainement pas supérieure à la moyenne.» C'est ce que constate Dominik Rainer, Department Manager Permanent IT chez Hays, au vu de l’évolution de l'indice de la société consacré à la demande en professionnels IT.
Après une hausse significative de la demande dans tous les domaines de compétences IT au deuxième trimestre atteignant même le plus haut niveau des quatre dernières années (172 à la fin juin 2014 par rapport à une base de 100 fixée début 2011), le besoin en professionnels IT est reparti à la baisse en fin d’année. Une situation que Dominik Rainer explique par les incertitudes économiques actuelles.
Ce sont en particulier, les besoins en consultants qui ont fortement décliné au quatrième trimestre. Pour le spécialiste de Hays, il faut néanmoins distinguer les experts offrant un conseil stratégique de ceux plutôt qualifiés au niveau technique: «Les consultants actifs au niveau stratégique, et qui ne font que produire des visions sur papier, sont probablement trop chers. On cherche aujourd’hui des spécialistes qui font les choses, qui savent mettre en œuvre.»
Incertitude pour 2015
Hays remarque que l'informatique bancaire est en forte activité: les banques investissent et, actuellement, un grand nombre de grands projets sont en cours ou sur le point d’être lancés. Néanmoins, les établissements restent prudents. Ils ne s'offrent les services que de spécialistes qui leur sont vraiment nécessaires et qui sont à même de leur amener une valeur ajoutée significative.
Pour 2015, les consultants IT devront composer avec une grande inconnue: les taux de change du franc avec l'euro. L'industrie manufacturière, qui en dépend dans une large mesure, pourrait connaître des temps difficiles, et cela pourrait infléchir encore la demande de spécialistes IT. Mais Dominik Rainer se montre plutôt optimisme: «Je pense que nous ne devrions pas dépeindre un sombre tableau, mais plutôt avoir une attitude positive et attendre de voir ce qui se passera au printemps voire en été.»
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