Le Swiss IT Business attire toujours plus d’exposants
L’édition 2017 du salon eCom à Genève a rencontré un franc succès. Le Swiss IT Business est à nouveau fortement représenté chez les exposants. L’événement accueillait aussi le premier FMS (services, équipements et Facility Management).
Le salon eCom continue son expansion et occupe 2000m2 de plus que l’an dernier. Les 30 et 31 mai, près de 4’300 visiteurs, principalement des professionnels, ont pu parcourir les stands des 292 exposants sur 10'000 m2 au total. Au programme cette année: 130 conférences et démos réparties sur les 13 salles mises à disposition. La formule reste inchangée, si ce n’est l’introduction d’un nouveau rendez-vous parallèle au salon eCom. En plus du Swiss IT Business (SITB), du SMARC (salon du marketing, des relations client et de la communication) et du Swiss POS (salon du retail et des points de vente), les visiteurs ont pu explorer le premier FMS, consacré aux services, aux équipements et au Facility Management.
Le domaine IT fortement représenté
Pour la seconde année consécutive, le SITB a largement dominé en nombre d’exposants. Yannick Bazin, président de BY Connect et organisateur du salon explique: «Cette année, nous avons rajouté une dizaine de stands pour la partie IT par rapport à nos prévisions. Historiquement, la partie eCom était la plus grande, aujourd’hui c’est la partie solutions et logiciels du Swiss IT Business qui est la plus importante».Yannick Bazin met un point d’honneur à conserver les keynotes, conférences et démos produit au sein de l’événement: «Pour le moment, la formule fonctionne. Nous proposons des keynotes généralistes et des conférences plus spécialisées, puis des démos en format court et tout le monde s’y retrouve».
Un salon a l’identité essentiellement suisse
L’organisateur tente d’orienter les interventions autour du marché suisse, qui constitue pour lui une priorité: «Nous mettons un focus sur le marché helvétique, qui attire beaucoup de visiteurs. Il existe d’ailleurs une fausse idée reçue concernant la provenance des exposants. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, eCom et ses événements conjoints sont constitués aujourd’hui de 85% d’exposants suisses». Il précise également qu’aucune communication pour le salon n’est réalisée sur le marché français: «Les entreprises françaises s’inscrivent car elles ont un réel désir d’intégration au marché helvétique». C’est le cas de l’entreprise Mazeberry, active dans le domaine du traitement de données pour un usage publicitaire ciblé. La société a récemment entamé un partenariat avec l’agence de communication digitale romande Virtua. Jerome Hernad, business developer chez Mazeberry se dit satisfait des premiers retours: «Nous sommes très contents de ce premier salon. Nous avons noté un intérêt auprès de la clientèle suisse». Le business developer espère revenir l’an prochain.
Cybersécurité et protection des données
Parmi les nombreuses conférences, l’accent a été mis, cette année encore, sur la cybersécurité et la protection des données. Au programme, des keynotes telle que celle d’Adnovum, entreprise IT zurichoise, qui présentait ses armes contre la cybercriminalité. Le spécialiste français en transformation digitale Orsys s’est également exprimé lors d’une conférence autour de la cyberguerre, du cyberespionnage et du cyberterrorisme.
La première journée de salon s’est conclue avec une keynote abordant l’aspect légal de la sécurité des données dans le cloud. Yannick Chavanne (journaliste à la rédaction) y présentait un rapide résumé des résultats de l'enquête annuelle d'ICTjournal auprès des responsables IT romands. Une table ronde modérée par Jean-Jacques Suter de l’association Swico a proposé un débat entre plusieurs CIO romands et un avocat spécialisé dans le cloud. Les discussions ont entre autres abordé la question du passage au cloud et des risques associés, notamment au regard de la loi sur la protection des données. Les interlocuteurs ont finalement conclu que le passage au cloud n’était pas une étape obligatoire pour une PME.
Pour l’édition 2018, l’événement composera avec un nouveau salon, le Fibex (Finance Insurance Bank EXpo). Intercalé entre les espaces eCom et SITB, le Fibex sera dédié à la banque, à la finance et à l’assurance et il évoluera, selon Yannick Bazin, principalement autour des thèmes de la sécurité et des fintech. Ce nouveau volet, qui promet d’attirer les acteurs de la place financière romande, fera sans nul doute parler de lui l’an prochain.