4,2 millions de dollars pour la start-up romande ScanTrust
ScanTrust a bouclé un tour de table de 4,2 millions de dollars. La spin-off de l’EPFL a en outre récemment rejoint le projet collaboratif Hyperledger, consacré à la blockchain.
Spin-off de l’EPFL, ScanTrust a levé 4,2 millions de dollars dans le cadre d’un nouveau tour de financement, selon des informations exclusives du site spécialisé VentureBeat confirmées à ICTjournal par le CTO Justin Picard. Le tour de table a été mené par la filiale SVC de Credit Suisse, avec la participation de Castor Ventures, Innogy Ventures, ID Capital et Privilège Management. «Ce nouveau financement va nous permettre de nous développer davantage au niveau commercial, la gestion de nos projets nous demandent de plus en plus de ressources», confie Justin Picard à la rédaction.
Participante au printemps 2015 du premier Digital Meet-up dans le cadre de l'initiative Digital Circle, la jeune pousse propose une solution dont l’objectif est de combattre la contrefaçon de produits. Sa technologie repose sur des codes QR infalsifiables et permet d’authentifier et de localiser les marchandises via une application mobile.
Ce printemps, ScanTrust avait démontré l'extensibilité et la stabilité de sa plateforme IoT en concluant un accord avec Leybold, fournisseur allemand de pompes à vide, systèmes et solutions d'aspiration.
Mise au point d’une solution blockchain
Au mois de septembre dernier, ScanTrust a par ailleurs rejoint le projet collaboratif Hyperledger, dédié à la mise au point de plateformes blockchain adaptées aux besoins des entreprises. CEO and co-fondateur de ScanTrust, Nathan Anderson explique comment la technologie de la start-up peut tirer profit de la blockchain: «Les identifiants sécurisés de ScanTrust connectent les biens physiques à internet pour une meilleure sécurité de la chaîne d'approvisionnement. En y ajoutant une technologie blockchain ouverte, les marques pourront protéger et suivre leurs produits en utilisant l'authentification par téléphone mobile.» Le CTO précise à ICTjournal: «Nous avons une solution basée sur la blockchain déjà utilisable par les entreprises qui le souhaitent. Le concept consiste à stocker sur la blockchain les événements survenant le long de la supply chain capturés par notre technologie.»