EY présente les enjeux de l'IA générative aux CIO romands du Digital Circle
Ce 26 septembre, les responsables IT du Digital Circle ont eu l'opportunité d'assister à une conférence exclusive sur l’IA générative, proposée par EY. Un Meet-up instructif, qui a suscité des discussions animées entre DSI et consultants.
Les responsables informatiques membres du Digital Circle se sont retrouvés ce 26 septembre, à l'occasion d’un Meet-up consacré à l’IA générative. Le cabinet EY, qui sponsorise l'initiative lancée par ICTjournal depuis ses débuts, a proposé une conférence exclusive sur cette thématique devenue rapidement incontournable. L’événement s’est tenu dans le nouveau quartier d'affaires genevois de Pont-Rouge, plus précisément au sein des bureaux flambants neufs de la Caisse de prévoyance de l’Etat de Genève (CPEG), dont le responsable IT, Jacques Laventure, est membre du Digital Circle.
Opportunités et risques de l’IA générative
Suite aux mots de bienvenue de Christophe Decor, directeur général de la CPEG, Jean Marc Chevrot (Partner, EY Technology Consulting, Head for Romandie) a entamé sa présentation en soulignant la multitude d’outils de GenAI qui existent déjà sur le marché et leurs progrès fulgurants. A ses yeux, les entreprises n’ont plus à tergiverser et doivent se décider à les adopter et à les expérimenter. Notamment car l’IA générative change la donne à plusieurs niveaux, en proposant des outils peu coûteux qui rendent accessible le processus de création de contenus à tout un chacun. Le consultant a néanmoins averti que ces technologies soulèvent de nombreux challenges, entre autres concernant la gestion des risques, ainsi que les aspects légaux et de conformité. Il convient dès lors d’établir des principes et procédures qui assurent la mise en œuvre d'une IA digne de confiance.
GenAI et développement low-code
Jean Marc Chevrot a laissé la parole à son collègue Julian Segantini (Director, EY Technology Strategy Lead for Switzerland), qui s'est concentré sur l'apport de l’IA en matière de développement low-code. Faisant référence à des prédictions de Gartner, il a indiqué que d’ici 2025, 70% des nouvelles applications mises au point par les entreprises vont s’appuyer sur des technologies low-code ou no-code. Près de la moitié du processus de développement pourrait être automatisé, notamment à l’aide de nouveaux outils de GenAI de type text-to-app, permettant de créer des applications sur la base de simples prompts en langage naturel. Les consultants d’EY ont recommandé de former en priorité les business analystes à ces outils, afin de leur donner la possibilité d'exploiter rapidement leur savoir-faire en traduisant en prompts leur interprétation des besoins métiers.
L’exposé s'est conclu par la traditionnelle séance de questions, au cours de laquelle a par exemple été soulevée la menace que présente la GenAI sur l’emploi des cols blancs (après l'impact de l’automatisation sur les cols bleus). L’IA générative faisant par ailleurs l’objet de plus de réticence, chez les employés, que celle suscitée à leur apparition par les outils de RPA, a fait observer l’un des membres du Digital Circle.
Celles et ceux venus assister à la conférence ont pour la plupart partagé le repas organisé ensuite dans un restaurant italien de l'Esplanade de Pont-Rouge, en compagnie des consultants d’EY. De quoi prolonger la discussion autour de la GenAI – forcément animée – dans un contexte détendu.