Les «Legos bureautiques» de Microsoft se précisent et passent en open source
Le Fluid Framework de Microsoft sera bientôt intégré à Outlook et Office.com. Permettant de créer des documents dynamiques puisant dans des blocs de contenus et données de multiples applications, ce framework passe également en open source.
Dévoilé l’an passé lors de la conférence Build, le Fluid Framework devient bientôt concret, avec son intégration prochaine à la version web d’Outlook et Office.com. Avec ce framework, la firme de Redmond entend redéfinir son environnement de collaboration en brisant les frontières entre applications. L'idée est de permettre aux utilisateurs de jongler avec différents composants de contenu de documents disparates pour les recombiner ensuite à leur guise dans un document unique et dynamique. une liste de tâches ou un tableau Excel insérés dans un e-mail sera indépendant du contenant et se mettra à jour automatiquement. Des espaces de travail Fluid peuvent être créés et gérés dans Office.com, et apparaîtront également dans le flux d'activité des documents. «Les composants de Fluid Framework sont légers, les modifications sont instantanées, ce qui permet de travailler rapidement et avec souplesse», souligne Microsoft. Ces nouveautés seront accessibles aux possesseurs d’une licence Microsoft 365 pour entreprises dans les prochains mois.
Le Fluid Framework proposé en open source
En parallèle à l’introduction des premières fonctionnalités du Fluid Framework, Microsoft annonce son passage en open source. «Découvrir tout le potentiel du Fluid Framework ne peut se faire que par la création d'une communauté de développeurs diversifiée, ouverte et dynamique. C'est pourquoi Microsoft va faire du Fluid Framework un logiciel libre, permettant aux développeurs et aux créateurs d'utiliser l'infrastructure clé du Fluid Framework dans leurs propres applications», déclare Jared Spataro, Corporate Vice President pour Microsoft 365. Cité par le site spécialisés The Verge, ce Jared Spataro explique que les développeurs tiers disposeront de structures de données, avec une synchronisation à faible latence, se connectant entre elles grâce à un service de relais. Il sera ainsi possible de remplacer une chaîne statique dans une application avec des blocs de données et de contenus automatiquement mis à jour et synchronisés entre les utilisateurs.