General Electric veut sécuriser l’impression 3D par la blockchain
Le conglomérat américain General Electric a déposé une demande de brevet dans laquelle il décrit comment il compte utiliser la blockchain pour certifier la conformité des pièces produites par impression 3D.
Le Bureau américain des brevets et des marques de commerce (USPTO) a publié fin juin une demande de brevet déposée, en décembre dernier, par la filiale GE Additive du géant industriel General Electric. Celle-ci concerne l’utilisation de la blockchain pour valider la qualité des pièces produites en impression 3D. Les auteurs de la demande y expliquent que pour l’instant, l’acheteur d’une pièce fabriquée par 3D-printing n’a «aucune façon de vérifier qu'elle a été produite en utilisant le bon fichier de construction, les bons matériaux et sur une machine correctement configurée.»
Pour que les pièces produites par impression 3D soient validées, GE soumet donc l’idée d’inscrire dans la blockchain toutes les données de fabrication les concernant. Les prototypes décrit par GE dans ce document «comprennent également les systèmes et méthodes permettant la vérification et la validation des objets fabriqués.» La solution proposée par l’industriel vérifierait donc sur la blockchain, en entrée, l’identité de l’auteur du fichier 3D reçu, le matériau nécessaire et le numéro de lot du matériau que la machine a à disposition, puis y inscrirait, en sortie, une «transaction de fabrication de l’objet sur le registre distribué indiquant la validité de l'origine du fichier et ou du matériau.»
Le système imaginé par la multinationale pourrait aussi protéger les designer et lutter contre la contrefaçon. GE suggère ainsi que son invention serve également à vérifier qu’une transaction a bien eu lieu entre l’auteur du fichier 3D et celui qui le construit ainsi qu’entre ce dernier et le fabricant de matériau (alliages métalliques, résines, caoutchoucs, argiles, photopolymères, matrices céramiques, etc.).
