Transition vers le cloud privé, en collaboration avec EMC
Tous les grands fabricants su secteur IT se sont fixé un objectif: le cloud computing. Tandis que les fournisseurs parlent de changement de paradigme, des voix critiques s'élèvent du côté des clients. C’est «faire du neuf avec du vieux» déclarent les uns, «trop risqué» disent les autres.
Il y avait en effet déjà eu auparavant des approches similaires pour l’achat de prestations informatiques à partir du web, à l’instar de l’ASP. Il existe aussi des services cloud d’ores et déjà activement utilisés comme le courrier électronique, les solutions bureautiques de Google ou encore le CRM éprouvé depuis des années Salesforce.com, passé du jour au lendemain de simple SaaS à une solution de cloud computing.
Selon un sondage de Gartner, les deux priorités absolues des responsables IT sont la virtualisation et le cloud computing. La virtualisation pouvant être considérée comme une étape préalable vers le cloud computing, ceci explique ce nouvel engouement. Dans de nombreux cas, toutefois, le cloud computing n’est pas le fait de motivations internes au département IT: la pression provient bien plus nettement de l’extérieur. Les services cloud, tels que ceux susmentionnés, sont déjà utilisés aujourd’hui par des CEO ou des responsables d’unité d’affaires dans le secteur privé ou tout au moins les connaissent-ils. Les CIO des entreprises cogitent ainsi de plus en plus pour déterminer la plus-value qu’ils peuvent offrir à l’entreprise par rapport à des services cloud disponibles librement sur le marché. Ils entrent donc en concurrence avec les fournisseurs de services en ligne qui s’attirent les faveurs des entreprises avec leurs prix intéressants, mais aussi la promesse de plus d’efficience et d’agilité.
L’article de Marcel Brunner de ce dossier est consacré aux étapes nécessaires au déploiement d’une infrastructure cloud. En interview, Markus Wüthrich, Senior Project Manager chez Swisscom, explique ensuite les enjeux pratiques du déploiement de nouveaux services cloud.