IT Press Tour – Voyage dans la Silicon Valley

«Nous somme la Dropbox des données structurées»

| Mise à jour
par Marcel Maurice Urech

La start-up Firebase exploite un service grâce auquel les applications web peuvent être synchronisées entre plusieurs clients en temps réel. Notre envoyé spécial à la Silicon Valley a rencontré son fondateur Andrew Lee à San Francisco. Il explique pourquoi l’entreprise spécialisée dans le cloud n’utilise elle-même plus le cloud.

Andrew Lee, fondateur de Firebase, explique la stratégie de sa start-up. (Quelle: Netzmedien)
Andrew Lee, fondateur de Firebase, explique la stratégie de sa start-up. (Quelle: Netzmedien)
N.B. Notre rédaction a été invitée à passer une semaine dans la Silicon Valley pour y rencontrer plusieurs entreprises IT. Plus d’informations sur ce voyage de presse à San Francisco sur http://itpresstour.com/home.php

«Il n’y a jamais eu autant de monde dans cette pièce», sourit Andrew Lee, 29 ans, en accueillant la quinzaine de journalistes européens à San Francisco. En jeans et T-shirt, le fondateur de Firebase explique au tableau noir le concept de son entreprise.

La start-up Firebase propose un service de cloud, qui synchronise les données entre plusieurs clients. Andrew Lee parle d’un «Backend-as-a-Service» et dévoile la spécificité de son entreprise: les développeurs doivent avec quelques ligne de code transformer des applications complexes, grâce à une architecture REST-API pour les faire correspondre avec des données JSON en temps réel afin d’être intégrées sur des sites web via JavaScript. «Nous somme la Dropbox des données structurées et applications», dit Lee.

Un service cloud sans cloud

Avec Firebase, des applications de chat, des outils de collaboration et des jeux ont déjà été développés. Au début, il pensait déposer son service dans «l’un des grands fournisseurs de cloud» - sous-entendu Amazon. Mais le géant avait, aux yeux de Lee, un problème de latence, ce qui le rendait inutilisable pour un service qui travaille en temps réel.

Ainsi, Firebase a eu recours aux disques SSD et dedicated servers de Softlayer, qui vient d’être racheté par IBM. L’exemple rappelle que les désavantages des clouds virtualisés sont parfois plus grands que les avantages pour certaines entreprises.

Plus de 20’000 développeurs

Firebase enregistre les données sur ses propres serveurs. Grâce à la synchronisation en temps réel, la technologie devrait aussi fonctionner hors ligne, selon Andrew Lee. Actuellement, toutes les données sont disponibles pour le public. Cela devrait changer. D’ici la fin de l’année, Firbase aimerait gagner de l’argent avec son système qui est encore proposé en version beta. D’ici là, une architecture de sécurité devrait être opérationnelle. Les investisseurs ne craignent apparemment pas le manque de e-sécurité; à ce jour, ils ont injecté quelques sept millions de dollars dans la start-up.

Aujourd’hui, l’entreprise compte plus de 22’000 développeurs actifs, qui ont programmés quelque 6000 applications. Il y aurait environ 20 millions de connexions de clients quotidiennement sur les serveurs de Firebase, alors que l’entreprise aux sept collaborateurs n’est active qu’aux Etats-Unis pour l’instant. Elle n’offre pas de SLA, sauf pour les gros clients comme CBS, avec lesquels elle a passé un accord de garantie du niveau de service, explique Andrew Lee.

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