En Suisse, le système de formation est le secteur le plus touché par le hameçonnage
Dans la 18e édition de son rapport sur les menaces de sécurité internet, Symantec constate l'augmentation du cyber-espionnage et une multiplication par trois des attaques ciblant les PME. La Suisse se classe à la 47e place des pays où la cybercriminalité est la plus forte.
Symantec a rendu public son Internet Security Threat Report 2012 (ISTR). Il révèle que la Suisse se classe au 47e rang des pays où la cybercriminalité est la plus forte. Elle perd deux rangs par rapport à l'an dernier. Elle est loin derrière les Etats-Unis qui occupe la peu glorieuse première place suivie de l'Allemagne. La France se classe 16e.
Parmi les secteurs les plus touchés par les attaques de phishing en Suisse, se situe en premier lieu le système de la formation, suivi du secteur public, puis du commerce de détail. Ce dernier secteur est le plus souvent la cible de virus informatiques. Quant aux spam, ils sont plus particulièrement ciblés vers l'ingénierie.
Les PME de plus en plus touchées par les attaques
D'une manière globale, les experts de Symantec ont constaté une augmentation de 42 % du nombre d’attaques ciblées sur l'année 2012. Le secteur industriel est par ailleurs de plus en plus touché par ces attaques, de même que les PME qui sont la cible de 31% d'entre elles contre 18 % en 2011. Laurent Heslault, directeur des stratégies de sécurité chez Symantec France: «Les cybercriminels continuent à mettre au point de nouvelles méthodes pour voler des informations à des entreprises de toutes tailles.» Symantec estime aussi que les PME constituent des cibles de premier choix. Les cybercriminels sont attirés par leurs données bancaires, leurs données commerciales et leur propriété intellectuelle. Ces cibles sont en outre plus facile à attaquer dans la mesure où leur infrastructure et leurs pratiques sont souvent inadéquates.
Vulnérabilités de la plateforme Android
En 2012, les maliciels sur mobile ont augmenté de 58%. Pour près d'un tiers de ces attaques, il d'agit de collecter des données telles que des adresses électroniques et des numéros de téléphone. Le système d'exploitation d'Apple n'a été touché que par une seule menace pendant la période observée. Et pourtant, alors qu'Android présentait moins de vulnérabilités, il a été la cible de plus de menaces.
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